Instant voyage : ma randonnée norvégienne

Et si je vous évadais un peu et vous parlais de ma belle randonnée de cet été en Norvège?

Cela faisait un moment que je me disais qu’il fallait que je partage cet instant féerique, que je rêverais de revivre, sur mon blog. Et bien je me lance. Et surtout, je pense que c’est le bon moment. Après les évènements tragiques de ce week-end à Paris, j’ai juste envie de me vider la tête, en replongeant dans mes souvenirs inoubliables, dans un de mes pays favoris. Parler de futilité comme la mode ou la beauté ne sont pas du tout mes priorités aujourd’hui. J’ai passé un des pires week-ends de ma vie, à pleurer, à subir ces horreurs, à faire face à la détresse de mes amis, de ma famille. Je voulais me couper, mais pas moyen d’y échapper, les réseaux sociaux rattrapaient la télévision. Alors, j’ai décidé que le voyage est LE sujet le plus évadant pour moi pour échapper à cette spirale infernale de souffrance. Je ne peux bien évidemment pas voyager actuellement mais j’espère que ce bon plan rando vous plaira! Tout d’abord car les paysages sont à couper le souffle, que c’est un réel plaisir de voir le monde, ce qui nous entoure, de réaliser que la vie est belle, et qu’il faut profiter de chaque instant.

Pour vous resituez le contexte, je suis partie en Norvège en Juillet dernier avec ma sœur (rappelez-vous mon petit guide pratique de Bergen). On avait envie de liberté, d’air frais, d’espace, de silence et surtout de nature! Nous habitions dans le centre ville de Bergen et nous voulions faire une grande randonnée qui était très prisée par les touristes et les locaux. Curieuse comme nous sommes, il fallait qu’on le fasse.

Bergen est une ville entourée de montagnes. Il est possible de se rendre en haut de ces monts par des téléphériques (ou à pied, bon courage, nous on a abandonné!). Sac à dos, baskets, bouteilles d’eau, gros pulls, et c’était parti! Une fois en haut de la montagne (Ulriken ou Fløyen au choix, les deux sont accessibles par deux téléphériques respectifs aux extrémités de la ville), on s’est bêtement retrouvé sans carte, juste un panneau près du téléphérique. J’ai donc pris en photo la carte, sachant qu’il y avait plusieurs chemins (vert, bleu, rouge et noir, comme au ski) en fonction de leur difficulté, il ne fallait pas qu’on se trompe!

Une fois la carte en poche, nous sommes parties, suivant plusieurs groupes de personnes qui entamaient la randonnée. On s’est dit « pas moyen de se perdre, on se suit et puis on redemandera le chemin ». Sauf qu’on a perdu tout le monde au bout de 30min, car les chemins étaient si escarpés qu’on avançait lentement mais aussi parce que les autres connaissaient bien leur chemin. Au final, il n’était pas possible de se perdre car tous les 200m, il y avait des repères pour suivre la trace principale et régulièrement un panneau affichait qu’on allait bien vers Fløyen. Ouf! On était sauvé!

En revanche pas moyen de savoir si on suivait une piste verte, bleu, rouge, voir noire. Tant pis, on était prête à affronter le pire, on ne pouvait plus faire demi-tour et les paysages devenaient de plus en plus spectaculaires!

 ♪ Swingin Party – Kindness ♪

 

 Mon rapport de fin de première randonnée :

• 7h30 de marche
• Beaucoup d’escalades (qui finissaient souvent sur les fesses, et adieu la manucure!)
• Des paysages à couper le souffle (à mi chemin entre le Canada et la Nouvelle Zélande)
• Nous avons finies par hasard sur la piste noire, la plus longue et difficile
• J’ai failli me fouler la cheville au moins 3 fois à cause de la fatigue et des rochers mouillés (mais surtout parce que ma cheville n’arrivait plus à me porter)
• Un plaisir de pouvoir partager ce moment avec ma sœur : discussions et confidences
• Je n’ai jamais eu autant de courbatures le lendemain. J’en étais presque malade et fiévreuse! J’ai mis 48h à me remettre complètement.

Et si c’était à refaire? Et bien, je le referais (mais avec de meilleures chaussures!)♥

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